mercredi 14 novembre 2007

Londres et Paris - suite

C’est après une première expérience professionnelle passée à parcourir le réseau international d’une banque française puis une formation complémentaire en mathématiques financières que j’ai décidé de poser mes valises outre-manche. Mais pourquoi Londres plutôt que Paris ? Les raisons sont essentiellement professionnelles : la capitale britannique a su exploiter son statut de première place financière en Europe et profiter mieux que Paris de l’essor récent des métiers liés à la finance de marché.

De nombreuses banques sont friandes des qualités techniques développées par les ingénieurs français et se reposent en partie sur eux pour concevoir de nouveaux produits dérivés puis en gérer les risques, au point de faire de Londres un véritable « hub » mondial pour certaines de leurs activités de marchés de capitaux (crédits, matières premières, change,…). Je travaille aujourd’hui à Londres pour une raison simple : mon métier n’existe pas à Paris !

Pourtant, les clichés sur l’Angleterre se portent à merveille : un climat humide, des métros sans cesse en panne, une tradition culinaire plus que douteuse, des prix vertigineux. Mais tous ces désagréments passent au second plan dans une ville jeune et cosmopolite, où l’on oublie vite les origines de chacun. Et puis, on finit par s’attacher à ce peuple voisin qui passe son temps dans les files d’attente quand il n’est pas occupé à s’excuser ou à jouer de la litote ! La raison m’a poussé vers Londres et le cœur à y rester.

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