mercredi 18 juin 2008

Un tien vaut mieux que deux, tu l'auras !

La morale de la fable "Le petit poisson et le pêcheur" est on ne peut plus claire : il faut parfois se contenter de ce qu'on a face au risque de tout perdre. En matière de pêche comme dans la vie, il est difficile de ne pas viser la plus haute marche lorsqu'elle semble à portée. C'est en ces termes que se pose le choix que je dois faire dans les prochaines semaines.

Deux voies s'offrent à moi :
- une route nationale dégagée qui quelques kilomètres plus loin devient une petite route de campagne ;
- un chemin étroit, dont je n'ai pas encore trouvé le départ mais qui pourrait déboucher sur une autoroute.
Vaut-il mieux choisir la route nationale ou continuer de faire du surplace dans l'espoir de trouver ce chemin, certes périlleux, mais qui pourrait m'ouvrir de nouveaux horizons ? Ou bien, est-il envisageable d'opter pour la route nationale avec l'espoir de plus tard rejoindre l'autoroute ?

La Fontaine répond qu'il faut choisir la route nationale, voie médiane entre le Capitole et la roche tarpéienne. Ce choix raisonné est toutefois difficile à accepter pour celui qui vient de faire une sortie de (l'auto)route et qui, après une courte période de convalescence, entend déjà le vrombissement du trafic.

La stratégie optimale peut alors consister à maintenir ouvert, par précaution, l'accès à la route nationale afin de se laisser un maximum de chances pour découvrir ce chemin sinueux mais prometteur.

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